Fort du constat selon lequel 50% des PME innovantes exporte, la Région Grand-Est souhaite développer l’innovation dans les entreprises :
- mutualiser les efforts entre les entreprises et la recherche/formation,
- accroitre les entreprises Grand-Est,
- aider l’exportation dans cette région frontalière,
- le tout en soutenant les initiatives innovantes.
C’est dans cette démarche que le colloque InnovENT-e rassemblait 150 intervenants, dont Exelop, à l’Hotel de Région de Strasbourg, le 15 juin dernier.
Comment atteindre cet objectif ?
Jean-Louis Billoet, coordinateur d’InnoVENT-e, apporte sa vision
En parallèle se tient un projet de Normalisation de l’Innovation
Présenté par Béatrice Fournier et Johan Claire, représentants des normes AFNOR
- Selon lui, il faut:
- Faciliter l’accès au support numérique et collaboratif
- Mettre en place de nouvelles formations / projets
- Faire le lien entre les formations et les entreprises
- Aider à l’exportation
Tout cela en s’appuyant sur la richesse du Grand-Est :
200’000 étudiants dont 13’000 élèves-ingénieurs.
La région souhaite réaliser un outil de diagnostic pour mesurer l’innovation, facilité par le support numérique.
Créée par la France, la Norme ISO TC 279 traite du Management de l’Innovation et encadre :
- Le systême de management de l’Innovation
- Le vocabulaire à utiliser
- Les techniques et méthodes
- Les critères de définition
et sera finalisée en 2018.
Les différents dispositifs en France, Suisse, Italie, ont été mis en lumière et de très pertinents constats amèneront un changement des mentalités, pour favoriser le « pourquoi pas », face au trop habituel « pourquoi », quand la résistance au changement empêche les entreprises d’évoluer.
Santolamazza Roberto, représentant des technologies et innovations, nous parle des dispositifs italiens
Entre autres belles initiatives mise en place en 2015 et 2012, les lois pour les déductions de taxes favorisent les « business angels » dans l’investissement des startups.
Martine Mack, directrice régionale de la compétitivité et de la connaissance, nous parle de la France :
l’argent vient de l’Etat, centralisation des financements via les dispositifs suivants :
- Crédit impôt recherche
- French tech > startup
- Financement de l’amorçage
- SATT (société d’accélération du transfert des technologies) : approche market push
Son constat : La France a de bons chercheurs, et de bonnes universités.
Comment accélérer les projets d’innovation des entreprises?
Car ce sont aussi elles qui prennent les risques pour concrétiser les innovations.
Pour appréhender ces challenges, le réseau est très important. La Région souhaite apporter sa contribution pour :
- Pouvoir mettre en relation de grands groupes avec les PME, ou les start-up
- Mettre en place des beta testeurs (projet encadré par l’UE)
- Faire fédérer la notion de services et de produits industriels, car les produits sont indispensables et le service autour renforce la qualité générale de l’offre
- Les PME ont droit à un diagnostic (Région) pour faire évoluer les pratiques et approches managériales
Et en Suisse, comment cette démarche est abordée ?
M. NIGGLI, Directeur General développement économique, de la recherche et de l’innovation à L’État de Genève répond :
60-70% enfants travailleront dans des domaines qui n’existent pas encore : comment se projeter vers demain ?
Quel est le rôle de l’état quand on sait qu’il est fondamental d’innover. Comment passer à l’action ?
La suisse est major en innovation du chocolat suisse !
Sa petite taille est entourée par différents pays, ce qui la condamne à innover, pour rester compétitive.
L’écosystème Suisse pousse à :
- se mettre en réseau
- œuvrer dans une gouvernance globale
- réfléchir sur les conditions cadre
- créer un cadre pour que l’innovation de rupture puisse se développer sur Genève
« On doit créer des clusters pour travailler sur des projets structurants »
La Suisse est l’un des premiers clusters mondiaux pour la biotechnologie, les matières premières développées, l’horlogerie, la data analysis, l’aéronautique..
Le souhait est dans la facilitation de la vie des entreprises pour l’accès à l’innovation.
De par sa culture, la France centralise, alors que la suisse décentralise : le pouvoir est un peu au centre, et beaucoup dans les cantons et les communes.
Il y a un tissu d’accompagnement jusque dans les universités.
« Objectif : faire raisonner les différentes institutions ensemble »
En Suisse : la coopération est triangulaire :
Les 2 écoles phares sont l’EPFZ et l’EPFL. Les budgets sont alloués par l’Etat Fédéral.
Les cantons financent les universités.
Les Hautes écoles se concentrent sur spécificités pointues, pour rapprocher les institutions et les acteurs de l’économie.
L’objectif aujourd’hui : accompagner les universités à valoriser ces recherches fondamentales pour les transformer en idées pour les entreprises à forte capacité.
Ces échanges institutionnels de la matinée ont été enrichis des retours d’expérience des élèves-ingénieurs en plein cursus Innovation en entreprise, et des PME spécialistes de l’Innovation, dont Exelop faisait partie, alimentant les réflexions de nouvelles initiatives pour la Région Grand-Est, et pour tout-un chacun.
A notre sens l’approche la plus efficace pour Innover :
gain de temps, de résolution, de robustesse, grâce à ces fonctionnalités :
- échanges collaboratifs en temps réel
- résolution systématique des problèmes à l’origine de l’Innovation
- utilisation d’une méthode structurée pour innover
- mesure de la démarche d’Innovation
- historisation les différentes étapes
- Assurance d’une démarche scientifiquement prouvée
- Le tout simplifié par un support informatisé et collaboratif
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